prix Lucien Vanel

Lauréat 2009 




   

Prix la créativité




Bruno Gallou, talentueux chef-cuisinier de la Villa Tropézienne (place Victor-Hugo) est un fan de Lucien Vanel. « Je lui ai demandé de venir en cuisine m'enseigner une de ses recettes. C'est ainsi qu'il m'a appris à cuisiner le pied de cochon. Un succès ! »
(Photo dominique Viet)
La force de la transmission des savoirs







La première édition du Prix Lucien Vanel s'est tenue hier soir à la Médiathèque dans une ambiance gourmande
«La gastronomie, c'est le partage et une certaine forme de culture », a déclaré, hier soir, Sonia Ruiz, chargée du tourisme à la ville, lors de la première édition du Prix Lucien Vanel, alors que la nuit tombait doucement sur la Médiathèque. Lancée en février à l'initiative de l'Office du Tourisme et de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de Haute-Garonne, (UMICH), cette manifestation a pour but de redynamiser la gastronomie toulousaine, alors au creux de la vague : « Durant six mois, 90 restaurants ont participé à ce challenge, précise Guy Pressenda, président de l'UMICH. Et plus de 6 000 personnes ont répondu au questionnaire proposé aux clients ».
Hier soir, lors du dîner de gala, les convives ont pu à la fois apprécier la qualité des mets, mais aussi la douceur musicale du quatuor de solistes de l'Orchestre Nationale du Capitole.
lauréats émus
Au fil du repas, plusieurs personnalités ont salué l'originalité de cet événement : « Je suis infiniment heureux de fêter ce moment d'apothéose, déclarait Lucien Vanel, sans se prendre au sérieux. Il démontre que Toulouse est une ville de caractère avec une cuisine de caractère ». Tandis que le maire Pierre Cohen a salué ce grand moment de gastronomie. Mais place aux lauréats et au choix du public : dans la catégorie cuisine brasserie et bistro, trois restaurants ont été nominés : « Brasserie des Beaux-Arts » à Toulouse, « L'Argentine » à Escalquens et le « Grand Café de l'Opéra » à Toulouse. Palpitations dans l'assemblée : le lauréat de la catégorie est la Brasserie des Beaux-Arts avec l'équipe de Stéphan Giroussens, Nathalie Amiel et Hervé Olloix, chef en cuisine. « Nous sommes très heureux du travail de notre équipe, expliquent-ils. C'est la motivation qui nous a surtout fait avancer ».
Seconde catégorie, celle de la cuisine traditionnelle et gourmande : les nominés sont « les Jardins de l'opéra » à Toulouse, « La Bonne Auberge » à L'Union et « Les Feuillantines » à Balma. Lauréat 2008 : « La Villa Tropézienne » et le talent de Bruno Gallou : « Ce prix, je le dois à toute l'équipe de la Villa. C'est un challenge remporté avec une cuisine provençale dans une région d'Occitanie. Pour cela, j'ai fait apprendre à mon personnel un guide de 50 pages pour qu'il s'imprègne de la ville », a déclaré, avec beaucoup d'émotion, Bruno Gallou. Dernière catégorie, celle de la cuisine gastronomique et raffinée : en lice, « Les Jardins de l'opéra » à Toulouse, « L'Art de vivre » à Tournefeuille et « Le Clos Valentine » à Merville. Lauréat : « Le Clos Valentine » sous la direction de Thibault Ressier, de Serge Dubourg et du chef Amandine Brossier. « Un bonheur incroyable pour nous, auquel on ne s'attendait pas ». La première édition du prix Lucien Vanel a relevé le défi : il n'y a pas que les étoilés qui sont heureux.